Vous souhaitez vendre votre terrain dont vous n’avez plus l’utilité à un promoteur immobilier afin d’en tirer le meilleur parti de sa valeur. En effet, cette solution vous fera profiter de nombreux avantages, notamment si votre parcelle est située dans une zone ayant un bon potentiel pour développer des projets immobiliers.
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Les étapes pour la vente
En faisant appel à un promoteur, vous aurez l’occasion d’obtenir un paiement rapidement et limiterez les risques financiers concernant les coûts de construction, les retards et les incertitudes liées au marché immobilier. De plus, le processus de vente sera simplifié.
En concluant un accord de vente, vous pourrez participer aux bénéfices du projet développer sur le terrain à bâtir. Cela peut être sous forme de pourcentage des ventes ou des bénéfices. Avant de vous lancer, il est important d’évaluer correctement votre terrain, alors, il faudra considérer divers critères qui peuvent influencer sa valeur tels que :
- son emplacement,
- sa superficie,
- sa topographie,
- les autorisations locales et le zonage.
Vous devez ainsi rassembler tous les documents concernant votre parcelle, particulièrement le titre de propriété, les relevés topographiques, les informations sur le zonage, les autorisations d’urbanisme, etc.
Le prix de vente doit être réaliste, alors, vous devrez tenir compte de la valeur du marché, des caractéristiques du terrain et des coûts éventuels liés à la vente. La négociation peut se porter sur les conditions de paiement, les délais, le prix…
Tous ces aspects doivent être compris avant de signer. Le promoteur établira la viabilité du projet sur le terrain ; études de faisabilité, analyses du marché, études environnementales, etc.
Le terrain à bâtir et le terrain constructible : les différences
Avant toute chose, vous devez savoir faire la différence entre les termes « terrain à bâtir » et « terrain constructible », qui sont souvent utilisés de manière interchangeable, car ils font référence à un terrain sur lequel la construction est autorisée.
Néanmoins, dans certains contextes juridiques ou administratifs, il peut y avoir des nuances. Voici quelques explications qui vous permettront d’éviter les erreurs en cas d’achat ou de revente.
Le terrain à bâtir ou viabilisé
Le terrain à bâtir désigne un terrain sur lequel il est possible de construire. Il peut être compris comme un terrain zoné ou destiné à accueillir des constructions. Cette parcelle doit être située dans une zone urbaine, rurale ou périurbaine.
La construction est autorisée selon le plan d’urbanisme local. Le terrain peut être réglementé ou bénéficier d’exigences spécifiques relatives à sa configuration, sa taille, son utilisation. Il doit disposer d’une voie d’accès publique ou privée, d’un raccordement aux réseaux électriques, téléphoniques et assainissement, si mentionné dans le PLU.
Cette parcelle doit être libre de toute construction existante. Le PLU vous fournira toutes les informations nécessaires sur la constructibilité du terrain et des modalités de construction à suivre.
Le terrain constructible
Le terrain constructible autorise la construction. Il est, en général, situé dans une zone prévue à cet effet par le plan d’urbanisme local. Il peut être dédié à un usage résidentiel, commercial, industriel ou à d’autres types de constructions.
La parcelle doit répondre aux exigences locales et réglementaires pour permettre une construction et présenter un sol et un sous-sol capables d’accueillir des fondations stables et solides.
Pour examiner ces critères, une étude géotechnique est obligatoire. Cette vérification est indispensable si vous souhaitez le vendre, surtout dans les zones présentant un sol argileux.
Je suis Marine, passionnée par la maison, la décoration et le bricolage
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