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8 Fleurs magnifiques que nos grands-parents ont plantées mais qui ont été oubliées

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Il est fascinant de penser que nos grands-parents avaient un lien profond avec la nature, exprimé à travers les magnifiques fleurs qu’ils cultivaient. Cependant, avec le temps, certaines de ces fleurs ont été reléguées au rang de curiosités oubliées, laissant place à des variétés plus modernes et standardisées. Mais pourquoi ne pas raviver la mémoire de ces joyaux botaniques du passé ?

Voici huit fleurs qui ont fleuri dans les jardins français il y a un siècle, mais qui méritent amplement une place dans nos parterres aujourd’hui.

1/ Le coquelicot de Californie (Eschscholzia californica) :

Originaire de Californie, cette fleur orangée lumineuse était appréciée pour son élégance et sa facilité d’entretien. Ses pétales en forme de coupe illuminaient les jardins avec leurs teintes vibrantes. Nos grands-parents aimaient la planter en bordure des massifs pour créer un effet de contraste coloré avec d’autres plantations.

Elle prospère dans les sols secs et ensoleillés, ce qui en faisait un choix idéal pour les jardins méditerranéens.

Eschscholzia californica

2/ Le pavot bleu de l’Himalaya (Meconopsis betonicifolia) :

Cette fleur exquise, originaire des régions montagneuses de l’Himalaya, était autrefois prisée pour ses fleurs d’un bleu intense, presque irréel. Malgré sa beauté saisissante, le pavot bleu est tombé dans l’oubli au fil des décennies, mais mérite une renaissance dans nos jardins contemporains.

Nos aïeux appréciaient sa rareté et sa délicatesse, l’associant souvent à des plantes d’ombre comme les fougères pour créer des coins enchanteurs au jardin. Pour la faire revivre dans nos jardins modernes, il est essentiel de lui offrir un sol bien drainé et un emplacement abrité, préservé des vents desséchants.

Ajouter à cela la possibilité de choisir des plantes vivaces abordables pour transformer votre jardin en un paradis floral à moindre coût, et vous avez une recette pour raviver la magie des jardins d’antan tout en respectant les contraintes de notre époque.

meconopsis betonicifolia

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3/ L’œillet de poète (Dianthus barbatus) :

Avec ses fleurs parfumées et ses nuances de rouge, rose et blanc, l’œillet de poète évoque la romance et la poésie des jardins d’antan. Cette plante vivace, souvent utilisée en bordure ou en massif, ajoute une touche de charme intemporel à tout paysage floral.

Nos grands-parents appréciaient particulièrement l’œillet de poète pour sa floraison généreuse et sa résistance. Il se plaît dans les sols bien drainés et préfère les endroits ensoleillés ou légèrement ombragés.

Dianthus barbatus

4/ La nigelle de Damas (Nigella damascena)

Aussi connue sous le nom d’Amour en cage, cette fleur bleue, blanche ou rose était prisée pour sa beauté délicate et ses capsules décoratives. Nos grands-parents aimaient son aspect sauvage et naturel, la laissant se ressemer librement dans les massifs.

La nigelle de Damas préfère les sols légers et bien drainés, et sa floraison abondante attire de nombreux insectes pollinisateurs.

Nigella damascena

5/ Le gypsophile (Gypsophila paniculata) :

Souvent utilisée comme garniture florale dans les bouquets, cette fleur aérienne aux petites inflorescences blanches apportait une touche délicate aux parterres. Nos grands-parents l’utilisaient également pour créer des haies basses ou des bordures de massifs. Le gypsophile se plaît dans les sols bien drainés et ensoleillés, et sa floraison prolifique se poursuit tout l’été.

Le gypsophile

6/ La monnaie-du-Pape (Lunaria annua) :

Également connue sous le nom d' »Herbe aux écus », cette plante séduit par sa beauté éphémère et sa curiosité botanique. Ses fleurs violettes printanières se transforment en fruits argentés qui persistent longtemps après la floraison, ajoutant une touche de mystère et de magie à tout jardin.

Lunaria annua

7/ Le pied-d’alouette (Delphinium) :

Avec ses longues hampes florales en épis et ses teintes bleues, violettes ou blanches, le pied-d’alouette apportait verticalité et élégance dans les massifs de fleurs. Nos grands-parents l’utilisaient souvent comme point focal dans les bordures mixtes.

La plante préfère un sol riche et bien drainé, avec une exposition ensoleillée ou semi-ombragée.

Delphinium

8/ La rose de porcelaine (Hesperis matronalis) :

Venue d’Asie du Sud-Est, cette fleur tropicale étonnante brillait par sa couleur rose vif et ses pétales d’une texture semblable à de la porcelaine.

Elle demandait un climat chaud et humide, ce qui la rendait difficile à cultiver dans les régions tempérées. Cependant, nos grands-parents la cultivaient parfois en serre ou en intérieur.

Hesperis matronalis

Ces huit fleurs oubliées par nos grands-parents offrent une opportunité unique de redécouvrir la beauté et la diversité du monde végétal. Que vous soyez un jardinier débutant ou expérimenté, intégrer ces variétés dans votre jardin peut apporter une touche d’originalité et de nostalgie, tout en encourageant la biodiversité et en préservant des trésors botaniques précieux.

Alors, pourquoi ne pas vous laisser tenter par un voyage dans le temps au cœur de votre jardin ?

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