Le taux moyen d’augmentation de la taxe foncière en 2023 est de 7,1% , une hausse considérable et sans précédent. Cette augmentation a des conséquences sur le mode de paiement de nombreux propriétaires français.
Face à cette situation inédite, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) a été contrainte de modifier les échéanciers de prélèvement mensuels pour l’année 2023. Désormais, au lieu des traditionnels 10 mensualités prévues chaque année, les contribuables paieront leurs taxes locales en 11 ou même 12 mensualités.
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L’élimination de la taxe d’habitation accentue la pression fiscale locale
Cette augmentation substantielle de la taxe foncière s’explique en partie par la suppression de la taxe d’habitation, voulue par le gouvernement. Cette décision a privé les collectivités locales d’une source de revenus importante, les incitant à augmenter d’autres impôts locaux, dont la taxe foncière.
Dans certaines communes, la taxe foncière a même connu des hausses spectaculaires de plus de 10%. La suppression progressive de la taxe d’habitation pour les résidences principales a donc eu un impact sur la fiscalité locale, induisant une pression fiscale accrue pour de nombreux propriétaires.
Pourquoi sept millions de Français ont-ils dû payer à nouveau la taxe foncière le 15 novembre ?
Le 15 novembre, en France, environ sept millions de propriétaires ont dû s’acquitter à nouveau de la taxe foncière, en raison d’une hausse considérable dans plusieurs municipalités. Pour cette année, le prélèvement de cet impôt s’est étalé sur 11 ou 12 mois au lieu des 10 mensualités habituelles, afin de pallier cette augmentation.
Les propriétaires ayant choisi la mensualisation ont vu leurs prélèvements se poursuivre jusqu’en octobre, basés sur le montant de la taxe de 2022. Une régularisation a donc été nécessaire en novembre, voire en décembre, pour ajuster le montant à la hausse effective de la taxe pour l’année en cours.
Quels changements pour les contribuables ?
L’augmentation de la taxe foncière affecte différemment les contribuables selon leur mode de paiement :
- Paiement mensualisé : Les propriétaires qui ont opté pour le prélèvement mensuel verront leurs échéances étalées sur 11 ou 12 mois au lieu de 10. Ils continueront à être prélevés chaque mois, mais les montants seront réévalués en fonction de l’augmentation de la taxe foncière.
- Paiement en une seule fois : Pour ceux qui choisissent de payer leur taxe foncière en une seule fois, l’augmentation a été directement prise en compte lors du paiement. Ces propriétaires ne sont pas concernés par les changements d’échéanciers.
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Exemple concret :
Si votre taxe foncière était de 1000 € en 2022 et qu’elle a augmenté de 7% cette année, vous aurez été prélevé de 100 € par mois entre janvier et octobre, puis 70 € en novembre pour couvrir cette hausse.
Retour à la normale prévu en 2024 ?
La DGFiP avait anticipé ces changements lorsqu’elle a envoyé les avis d’imposition de la taxe foncière 2023 à la fin de l’été. Elle avait alors détaillé le nouvel échéancier pour les contribuables concernés.
Si aucune autre hausse significative n’est annoncée en 2024, la situation devrait revenir à la normale dès janvier, avec des mensualités indexées cette fois sur le montant correct de la taxe foncière.
L’augmentation importante de la taxe foncière en 2023, liée notamment à l’élimination de la taxe d’habitation, contraint de nombreux propriétaires à revoir leurs habitudes de paiement et incite les collectivités locales à rechercher de nouvelles sources de financement. Les contribuables doivent donc s’adapter aux nouveaux échéanciers mensuels, tout en restant attentifs aux évolutions fiscales qui pourraient survenir dans les années à venir.
Hari est une rédactrice spécialisée dans le domaine du jardinage, passionnée par les plantes et leur entretien. Grâce à ses connaissances approfondies, elle offre des conseils précieux et des astuces pratiques pour créer et maintenir de magnifiques jardins florissants.