L’achat d’un premier bien immobilier peut souvent intimider les futurs propriétaires. En effet, le stress relatif à l’immobilier est bel et bien réel et les erreurs sont assez courantes. Au vu de cela, il est important de faire toutes les recherches nécessaires pour éviter les pièges et réussir son acquisition. Afin de réduire les risques ainsi que les mauvaises surprises, nous avons conçu ce guide pour vous détailler les principales erreurs commises et vous aider à les éviter.
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L’absence d’inspection avant l’achat de votre bien
L’une des erreurs les plus courantes lors d’un achat immobilier est le fait de ne pas inspecter le bien en profondeur. On est souvent plus occupé à se renseigner sur le nombre de pièces et leurs dimensions qu’on oublie l’état de la construction.
Dans le cas où vous devriez acheter un logement dans une copropriété, alors il est évident que vous serez amené à payer des charges de copropriété. D’autres points devront également être pris en compte : le partage des parties communes, le respect des règlements et les différents aménagements. Prenez alors le temps de vous informer sur le budget de la copropriété et les éventuels problèmes.
S’il s’agit d’une maison, vous pouvez faire appel à un inspecteur immobilier pour une vérification plus complète. Ce sera l’occasion d’identifier les vices cachés ainsi que certaines failles. Par ailleurs, nous vous conseillons d’effectuer plusieurs visites pour détecter les anomalies et les points problématiques avant votre achat immobilier.
Oublier de consulter les règles d’urbanisme en vigueur
Avant de signer un quelconque contrat d’achat immobilier, une visite au niveau du service d’urbanisme est importante. En France, chaque commune a la possibilité de vous imposer des règles d’urbanisme pour satisfaire ses exigences en termes d’occupation des sols et d’aménagement. Les normes concernent aussi bien l’intérieur que l’extérieur du logement et sont liées à des questions de servitudes ou d’aménagement.
Pour connaître les règles d’urbanisme en vigueur, vous devez d’abord vérifier s’il existe un PLU ou plan local d’urbanisme pour la zone ciblée, vous pourrez d’ailleurs trouver plus d’informations sur le PLU sur internet. Celui-ci vient en remplacement du plan d’occupation des sols et vous permettra de connaître les règles qui s’appliquent à votre bien immobilier.
Le PLU définit 4 secteurs :
- les zones U, urbanisées et donc constructibles,
- les zones AU, à urbaniser, constructibles plus ou moins sur le long terme selon les réseaux présents ou futurs,
- les zones A, ce sont les zones agricoles,
- les zones N, zones naturelles et forestières.
Le PLU se charge de définir les conditions d’occupation des sols et fixe de manière plus ou moins contraignante le type de construction pouvant y être édifiée, leur volume, l’implantation, l’aspect extérieur… Dans certains secteurs, il existe des règles concernant la couleur des volets et des façades, le niveau d’inclinaison de la pente du toit, les matériaux de couverture, les dimensions des ouvertures…
Ne pas prévoir de budget pour les réparations et les améliorations
Dans le cadre d’un achat immobilier, beaucoup d’acheteurs se focalisent uniquement sur le prix de vente fixé par les vendeurs, ce qui n’est pas toujours la meilleure chose à faire. En effet, si vous tombez sur un logement qui nécessite des réfections, des réparations et des améliorations, il faudra faire preuve de prudence quant au prix.
Vous devrez ainsi faire appel à un expert qui pourra réaliser une estimation de la valeur des travaux à réaliser. Ensuite, basez-vous sur cela pour vous entretenir avec le vendeur et lui demander de revoir son prix à la baisse. De ce fait, vous ferez des économies pouvant être injectées dans les différentes réparations.
Acheter un bien immobilier puis débourser encore un budget colossal pour l’améliorer n’est pas une expérience agréable. En effet, vous serez le principal perdant, car vous auriez dépensé au total une valeur qui excède celle du bien en question ou qui vous aurait permis d’acheter un bien tout neuf.
Sous-estimer les frais de clôture et autres dépenses associées
Vous ne devez pas oublier les frais annexes à l’achat immobilier, car ils peuvent contribuer à faire monter la facture. Ce sont notamment les frais d’agence, les frais de notaire, la taxe foncière, les frais de déménagement, etc.
Vous risquez d’avoir de mauvaises surprises si vous sous-estimez les frais de clôture ainsi que les autres dépenses associées à l’acquisition immobilière. D’autant plus que ceux-ci sont généralement élevés. Nous vous conseillons donc de faire le point avant de conclure un achat et de prévoir un budget pour ces frais.
Vous savez à présent comment faire pour éviter les erreurs courantes commises pendant les transactions immobilières. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert du domaine pour réussir votre achat.